matériel nécessaire à la facilitation graphique

Facilitateur graphique: quel matériel? (partie 2)

Un facilitateur graphique se doit d’être bien équipé pour réaliser des synthèses visuelles impactantes.

Voici un éventail de matériel que j’utilise et quelques conseils issus de mon expérience en tant que facilitateur visuel:

Les feutres

Il n’est pas obligatoire d’avoir toute une collection de feutres dans son matériel. Il faut savoir les choisir pour faire ressortir l’information et être cohérent dans ses choix.
Au-delà des couleurs, il y a d’autres critères qui comptent pour choisir ses marqueurs favoris : Testez vous-même : sèche-t-il rapidement ? les couleurs persistent-elles à la lumière dans le temps ? Quel est le solvant ? Sont-elles brillantes ? Trouvez vous les couleurs dans la gamme que vous avez envie d’utiliser ?

Quelques références de matériel à tester

Neuland : avec une encre inodore puisque le solvant est l’eau. une jolie gamme mais limitée en terme de couleurs.
Des marqueurs permanents : Sharpie, Promarkers Letraset,  marqueur double pointe à base d’alcool, donc une certaine odeur, mais non toxique. Beaucoup de références teintes différentes, mais soyez vigilants à l’épaisseur du papier utilisé, ou choisissez des supports cartonnés.
Marqueur Posca Uniball, Liquitex: peinture acrylique à l’eau hautement pigmentée. Ce sont les 4×4 des surfaces!
Et tant d’autres…
Les pointes des feutres : elles peuvent être rondes, en biseau ou encore sous forme de pinceau, pour une variété d’utilisation, fines pour écrire, ultra-larges pour les aplats. le secret réside dans l’adéquation entre la forme du feutre et la manière avec laquelle on va en faire usage. faire des essais permet de faire ces choix.
Les pastels : éventuellement, si vous avez le temps d’estomper les aplats. Mais attention à la poussière!

Les accessoires du facilitateur graphique

Dans le feu de l’action, le facilitateur graphique peut manquer de recul et des coquilles peuvent se glisser dans un mot. Avouez que c’est un comble… Alors avoir à portée de main du blanc pour corriger les erreurs est un sage conseil.
Le cutter/ ciseau : pour découper proprement les feuilles à la taille voulue.
Scotch de peintre : Pas très esthétique, je le concède mais si pratique pour fixer votre feuille sur le support que vous avez choisi. Prenez-le de bonne qualité si vous ne voulez pas que la feuille se détache du mur au plus mauvais moment.
Gardez la synthèse visuelle sous forme numérique: Un appareil photo correct et Photoshop/Gimp pour traiter l’image avant de la diffuser car un fond gris ou jaune affadit les couleurs et réduit les contrastes. Pour les photos sur tableau blanc, Bounce est une application bien utile.

Dans une première partie, nous avons vu les différents types de support je vous recommande pour la facilitation graphique.

Et vous quels sont vos feutres favoris pour faire de la facilitation graphique?

Cet article est une version complétée d’une article déjà paru sur « The Design Thinking shop », la malette du facilitateur graphique